la petite famille

la petite famille

mercredi 27 janvier 2016

Voeux de bonne année au VOZAMA

La semaine dernière, le VOZAMA avait organisé une petite fête de bonne année.
Vers 17h, tous les salariés étaient conviés à un pot. Mot de frère Xavier, le vice-directeur, complété par le frère Claude. On retient :
 "Merci Seigneur de nous donner la joie d'être encore tous en vie en de début d'année"
Les enfants arrivent à tenir 10 min sages... mais rapidement, Siloé commence à vadrouiller au milieu de la salle... dur dur, surtout quand les discours s'enchainent...

le petit mot de frère Xavier

le petit mot de frère Claude

les salariés du VOZAMA

Grand buffet, et ensuite danse malgache !
Nous avons appris le "afindrafindrao" = danse typique ressemblant à une danse bretonne.
Les danseurs se tiennent 2 par 2, à la queue leu-leu, et avancent en pointant le pied droit puis le pied gauche. Simple et conviviale, cette danse lance le début de la soirée !


Afindrafindrao ! En piste !


Siloé adore danser, ici avec Evelyne !
 La musique au top 10 malgache est "Allo Allo" d'Elodie : ( https://www.youtube.com/watch?v=er2H1UPGCbs pour ceux qui veulent écouter)

Enfin, un énorme gâteau de génoise et crème a été servi ! C'est aussi la tradition !

Une belle soirée pour commencer l'année, qui est celle du 20ème anniversaire du VOZAMA.

vendredi 22 janvier 2016

Petits détails du quotidien

Globalement le coté pratique de notre vie quotidienne n'est pas tellement différente de celui qu'on avait en france, car nous avons la chance de vivre dans une belle et grande maison avec l'eau courante et chaude (chauffe-eau solaire), l'électricité et une cuisinière à gaz ainsi qu'une machine à laver le linge. Mais vous vous doutez qu'il y a quand même des petites adaptations :
  • ne boire que l'eau filtrée !
     

  • laver les légumes et les fruits à l'eau de javel, appelé ici « Sûr Eau », et du coup ne jamais manger les fruits ou légumes non lavés ! C'est sur qu'en achetant les fruits du marchés posés sur le sol, on préfère assurer le coup ! Du coup, pour les fraises, on fait des confitures.


  • Faire son pain soi même. En france, pour son anniversaire Lucie avait reçu une machine à pain... elle va être obsolète en rentrant.... !! Savoir utiliser le « fatapera » : le four malgache qui sert à cuire les aliments. On l'allume avec du « kitaïl » = des bouts de bois de pin très sec, et on alimente avec du charbon de bois. La casserole en terre cuite est une sorte de four, on y met un plat avec le pain dedans.



  • s'habituer aux fréquentes coupures de courant en saison sèche(souvent le soir vers 17h-18h) et elle durent 1 à 2 h ou plus parfois, du coup prévoir des bougies et les lampes de poches toujours bien rangées au même endroit. En effet, l'électricité à fianantsoa est produite à partir de barrages hydro-électriques, sans eau, pas de courant. Maintenant nous sommes en saison des pluies, donc il n'y a plus de coupures, sauf en cas de gros orages.



  • Prévoir plus de temps pour les courses, car on ne trouve pas tout dans le même magasin ; 

  • Acheter la viande le matin, car elle est encore bien fraiche et n'a pas séjourné au soleil 


  • vérifier avec madame Hortense le prix des choses pour éviter de se faire avoir … de même peser de temps en temps la viande, la farine... les balances truquées sont nombreuses...

…Mais aussi
  • Déguster les bananes de notre jardin
 
  • Découvrir le vrai gout des litchis, mangues, fruits de la passion .... délicieux !!
 

dimanche 17 janvier 2016

Que se passe-t-il à la ferme école en cette mi-janvier ?


Depuis début janvier la formation a repris. Ce sont 47 jeunes (de 18 à 40ans) qui assistent actuellement à la formation sur les poules pondeuses. Cela met de l'animation ! A chaque pause, partie de basket sur le terrain de la cours.

voici le programme de l'année 2016 :

Les stagiaires peuvent assister à une cession ou bien à plusieurs. Nous avons même parfois des jeunes qui suivent toutes les cessions et qui restent les 10 mois à la ferme. Entre les cessions, les jeunes peuvent travailler à la ferme.

[ Petite remarque : 
Il est tout de même important de se rendre compte du sacrifice que cela représente pour un paysan malgache, que de passer 3 semaines de formation à la ferme, même si celle-ci est gratuite : ce sont 3 semaines qu’il aurait dû passer à travailler sa parcelle de champs, seul moyen de subsistance pour lui et toute sa famille. Chaque village, chaque famille ne peut bien souvent pas se passer d’un homme, qui représente une grosse part de main d'œuvre donc un revenu conséquent pour la survie du groupe !

Ceci représente une première grosse difficulté rencontrée par la ferme-école : arriver à persuader les paysans et leur famille de l’intérêt qu’ils ont à envoyer un membre recevoir cette formation.]



Monsieur Patrick, formateur spécialiste de l'élevage

Monsieur Rémi, responsable de la formation et en charge de la partie végétale

Cette semaine, j'ai pu assister à un cours : exercices sur le calcul des périodes de réformes, sachant qu'une bande de poule produit des œufs pendant 72 semaines, si elles ont commencé à pondre le 10 mars, quand faudra-t-il les réformer et quand faut-il lancer une nouvelle bande pour avoir une production constante....???

Bien sur, il y a les bons élèves qui interrogés au tableau donnent directement la réponse, il y a aussi ceux qui écrivent tous les mois de l'année avec le nombre de jours de chaque mois, bref qui ont plus de difficultés....
C'est une des difficulté pour les formateurs : l'hétérogénéité des stagiaires : certains savent tout juste lire et écrire, on un niveau de primaire (mais ont un bon sens pratique), d'autres peuvent même avoir le bac...
Aucun ne possèdent de calculatrice, mais quasiment tous ont un téléphone portable, avec calculette intégrée. Parfois, la modernité saute des étapes. Du coup, sur les prises de la ferme école sont branchés des chargeurs !

Les stagiaires ont des cours théoriques, mais aussi de la pratique et mettent la main à la pâte quand les ouvriers de la ferme sont débordés. Ainsi cette semaine, ils ont été en renfort de l'équipe des champs qui sarclait la parcelle de riz.

Quelles sont les cultures du moment à la ferme :
  • le maïs, il doit faire au moins 5m de haut, et bientôt ce sera le moment pour faire l'ensilage. Il faut encore attendre que les couteaux de l'ensileuse soient changés
  • les fourrages tropicaux à faner entre 2 orages !
    le foin coupé et retourné à la fourche

    le tracteur avec sa remorque plus que bien remplie !
  • Les haricots, arachides qui poussent doucement entre les rangs de vigne et les allées des fruitiers



     enfin le sarclage du riz (cultivé en SRI = Système de Riziculture Intensive)


la route de la ferme école, les contrastes


Pour vous donner un aperçu des 12 km de route qui séparent la ville de la ferme école, voici quelques photos du trajet contrasté :
  • beauté des paysages côtoie saleté des décharges à ciel ouvert
  • les quelques mètres de route rénovée côtoie les 10 km restant complètement défoncés

  • abondance de l'eau réjouis les cultivateurs mais rend malade les habitants qui la boive ou se lavent et lave leur linge dedans
  • les maisons en béton côtoient les maisons de brique et torchis


    Et voila le panneau d'indication pour la ferme, plus de 2km de piste pavée ou pas et nous y sommes !

lundi 11 janvier 2016

La fête des enfants à Don Bosco

Rétrospective sur le mois de décembre

Nous avons été invité par frère Jeannot, à donner un coup de main pour l'organisation du noël des enfants des rues de Fianarantsoa. Cela s'est déroulé le samedi 12 décembre. Une association Italienne offre un bon repas pour les enfants (jusqu'à 12ans) pauvres à l'occasion de Noël.
Ainsi ce sont 1200 enfants qui se sont retrouvés au centre « Don bosco » pour une journée festive. Tous ce sont mis sur leur 31 ! Sur les photos vous pourrez voir des petites filles en robe de princesses (ce sont les robes de communions, plus il y a de froufous, volants, nœuds, rubans... plus elles sont appréciées!!).

Arrivés sur place avec Bastien et Siloé, nous sommes oppressés par tous ces enfants qui veulent nous voir, toucher les enfants (qui ont super peur). Et puis, on explique, « non on ne touche pas les enfants, nous, on ne vous touche pas …. »
Au fur et à mesure, chacun s’apaise et trouve une petite activité pour occuper les enfants : 



"et tchic et tchac" avec Anne

"what and show" avec Hubert

unique bascule à réglementer : 10 secondes par enfants

foot avec les enfants

mais le must, c'est la chorégraphie en musique !


distribution d'eau, il doit faire au moins 35°C !

Vient le moment du repas. 500 kg de riz, 250 kg de zébu et 250 kg de porc et 1500 bananes à distribuer. Quel repas de fête pour ces enfants qui mangent très rarement de la viande ! Chaque enfant avait reçu un ticket avec son prénom, avait apporté dans un sac sa gamelle, une cuillère. Les voilà donc à faire la queue pour le repas.
C'est impressionnant de voir ces enfants, parfois très jeunes faire la queue, ils ne remercient pas, ils sont pressés de manger, très concentrés sur leur assiette. Dans la cantine qui peut contenir 200 personnes, pas de bruit !! Tous dévorent leur plat.

les marmites de riz

A la fin du repas, les bénévoles ont aussi leur repas !



Avec Hubert et Séverine et le père Jeanot

C'est une matinée très forte en émotion que nous avons vécu.

jeudi 7 janvier 2016

Belle année 2016 !

2016 commence.. pour nous, cette année nous verra au cœur de notre période de coopération; Que cette année s'ouvre sous le signe de la joie, simple et véritable !
Et comme on l'entend désormais continuellement en ce mois de janvier ici à Mada:

Tratry ny taona vaovao isika rehetra ! (Bonne année à tous)
 

Après nos 4 mois de mission sans pause, nous avons pris 3 jours avec nos amis coopérants pour découvrir hauteurs du plateau Betsileo, dans un cadre d'une beauté et d'une simplicité remarquables. Preuves à l'appui!
Des vacances bien agréables, tranquilles, sans être confrontés à la pauvreté.

 

 
 
Le bois sculpté du pays zafmanir


 




 
Prière du 1er janvier franco-malgache


Cabare de bonne année du catéchiste responsable de la paroisse



 



 

 

Seul bémol: la route pour y accéder de Fianarantsoa. 2 chiffres illustrent bien la difficulté: 5heures de routes, pour 150 km... et la corruption (oui, au retour nous nous faisons arrêter par la police, qui gentiment nous demande où nous allons, et nous "prie" de prendre à notre bord une policière, qui fera donc les 5h de route avec nous, et les enfants qui pleurent...)
Mais le prix en valait bien la chandelle !