la petite famille

la petite famille

mercredi 20 juillet 2016

2 mondes agricoles

  • Non en France il n'y a plus de vachers, les vaches pâturent dans une prairie clôturée,  
Ici à Madagascar les éleveurs n'ont pas assez de surface pour cultiver des prairies, ils font paître leur zébus le long des chemins. Ce sont souvent les enfants qui surveillent les zébus. 

  • Non, en France on a pas besoin de rentrer sa vache dans sa maison le soir pour ne pas que les voleurs la volent.
Ici à Madagascar les vols de zébus existent depuis toujours, dans certaines région, c'est une preuve de virilité pour les jeunes hommes. Depuis un certain temps, ces vols deviennent de plus en plus organisés et violents. Vu le prix d'une vache laitière (environ 800€), il vaut mieux bien la surveiller ! 

  • Non en France on ne doit pas aller chercher l'eau de boisson des vaches à la rivière....
Ici à Madagascar, l'eau est précieuse et chère. Quand un village dispose d'une borne fontaine, c'est de l'eau pour la consommation personnelle, pas pour les bêtes. Il faut donc aller chercher l'eau à la rivière. Une vache laitière malgache a besoin de 50 à 70 litre d'eau par jour... cela fait lourd à porter sur la tête...


  • Non en France les agriculteurs ne traient plus leur vache à la main
Ici les éleveur n'ont qu'une vache ou 2, pas besoin de machine à traire !


  • Oui en France les agriculteurs ont plus que 50 are de terrain à cultiver


  • Non les éleveurs en France n'ont pas besoin de faire 1h de marche à pied aller pour livrer leur lait
Ici à Madagascar, les éleveurs laitiers ont plusieurs possibilités pour commercialiser leur production:   
 - la vente directe dans leur village, mais rare sont ceux qui achètent du lait cru (produit onéreux) et aucun ne dispose de système de conservation au froid
 - la transformation en yaourt, qui peut permettre de mieux valoriser le produit et de le conserver un peu plus longtemps
 - livrer leur lait à une coopérative, un groupement de producteur, ou la ferme école par exemple. Cette option leur permet d'avoir un revenu fixe et de ne pas risquer de perdre leur production à cause de la chaleur... mais il faut pour cela parcourir souvent de nombreux kilomètres...

Fidèle, un jeune qui vient livrer le lait d'un éleveur voisin

Les éleveurs-livreurs le matin devant la fromagerie à attendre le résultat des tests de qualité

Soeur Beby, formatrice à la ferme, atelier yaourt avec les stagiaires

... des réalités bien différentes ... et pourtant tous, de Madagascar ou de France, les éleveurs ont le souci de leur animaux, ont une connaissance technique et un respect de la nature.

Le temps des Veloma



Fin juin : le temps des veloma

Veloma, cela veut dire « au revoir ». Oui en cette fin d’année scolaire c’est la période des adieux.

Au revoir Diane, qui aura passé 6 mois à la ferme école. 6 mois de stage à la fromagerie, à la recherche de nouveaux clients pour nos fromages, à la communication… Diane qui aura bien animé la vie de la ferme et qui a su en 6 mois se lier d’amitié avec de nombreux malgaches. C’était un vrai plaisir de travailler ensemble, quelle chance d’avoir croisé son chemin ! Diane nous manque déjà. 

Veloma avec les ouvriers de la ferme

veloma avec les coopérants de Fianar
Mais déjà à la ferme nous accueillons Amandine, stagiaire en élevage bovin laitier pour 3 mois ! Bienvenue à elle.


Au revoir les Boutot, famille de coopérants qui avaient passé 4ans à Fianar. Famille qui était un point de repère pour les nouveaux arrivés, une porte toujours ouverte. Ils rentrent en France, pour de nouvelles aventures.
La famille Boutot avec Corinne et sa fille


Au revoir les postulantes de la Divine providence : Ema, Arméline, Eliane et Pierrette. 4 jeunes filles à qui je donnais cours de français tous les vendredis. Pour clore notre année, les filles sont venues visiter la ferme école. Un grand moment pour elle qui n’avaient jamais vu autant de vaches laitières, une salle de traite mécanique, la fromagerie en habits de médecins ! Elles m’ont gâté en poème !! Elles vont poursuivre leur formation dans le nord du pays pendant 2 ans. Bonne route à elle aussi.
De gauche à droite :  Luciano qui travaille à la fromagerie, Pierrette, Ema, Eliane, moi et Arméline

à la découverte des ânes et des vaches laitières de la ferme !

dimanche 17 juillet 2016

An tranonay « à la maison »




Les BANANES murissent et nous pouvons enfin savourer les régimes qui ont mis 6 mois à murir devant nos yeux ! Quel délice !! Une fois le régime coupé, c’est toute la branche que l’on peut couper . Une branche = un régime ! Une fois la branche coupée un nouveau "rejeton" peut prendre la place.


Les LAPINS prolifèrent !! A vous de compter !! 


Les ENFANTS sont en vacances, ils sont en forme ! Madame Hortense les garde 3 jours à la maison et moi, Lucie, je les garde 2 jours, et puis le week-end est déjà là. 



EURO MALGACHE : En ce moment nous enchainons les matchs de foot le samedi. La ferme-école contre le VOZAMA !

L'équipe de la Ferme-Ecole, grand vainqueur : 4-1 !

En ce moment nous avons de la VISITE : mon amie Magali arrivée il y a 2 semaines puis mon frère Simon et ma sœur Elise ce mercredi prochain !! Quelle chance de pouvoir les revoir, leur montrer notre environnement, nos amis et partager nos questionnements.

week-end entre filles dans le parc de l'Andringitra : splendide

Avec notre guide, monsieur Raymond

le Tsaranoro, paradis pour les grimpeurs d'escalade


Nous vous souhaitons tous de bonnes vacances ressourçantes !