la petite famille

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samedi 25 février 2017

Le reboisement

En ce mois de février nous sommes heureux de voir se concrétiser les plantations des petits arbres tant soignés dans les pépinières du VOZAMA et de la ferme école.

Pour le VOZAMA, le reboisement c'est un projet de longue haleine, toute une montagne se reboise d'année en année. Pour la plantation 2017 ce sont environ 8000 arbres qui ont étés plantés !
Une journée spéciale a été organisée comme l'année dernière avec les enfants des écoles VOZAMA à proximité du lieu de reboisement.
Nous y étions aussi, avec une autre famille de coopérants et 800 enfants VOZAMA !


Quelques images :

avec Mme Hortense, c'est le départ !
Rassemblement avant la plantation



Avec Hubert et Philippine

Mme Claire, maitresse VOZAMA

Frère CLaude et les enfants du VOZAMA

Pour la ferme école, c'est la 1ère année : un projet de partenariat entre une commune de brousse, la ferme école et un bailleur de fond (SOLIMAD-GROUPAMA). L'objectif était de créer des pépinières locales, former des techniciens et sensibiliser les villageois. Ainsi, nous avons 3000 arbres à planter (tout n'est pas fini à ce jour), les élèves, les parents ont pu tous participer !

des papayers pour les élèves de primaire

des orangers/citronniers pour les collégiens


Avec les professeurs

A la pépinière d'eucalyptus

Il faut marcher une petite heure dans la montagne pour atteindre le lieu de plantation

Tout le monde s'y met


la descente après l'effort, paysage à couper le souffle !

mercredi 15 février 2017

Le Zoma [zouma]



Zoma, ce mot signifie vendredi et aussi marché ! A fianar nous avons un grand marché semi couvert, une sorte de grand bazar où on y trouve de tout ! Au début, je n’étais pas très rassurée de m’aventurer là dedans : les ruelles sont étroites, très sales, il y a beaucoup de monde qui s’y presse, des odeurs pas tip top… peur de me perdre, de me faire voler mon argent (chose qui s’est avérée véridique), stress de la foule…

Mais avec l’acclimatation au pays, l’obligation de devoir acheter du son, des légumes, des bêches … pour la ferme, je commence à être moins stressée. Je m’y rends aussi au moment où il y a moins de monde et je cache mieux mon argent !

Si vous voulez me suivre, voila quelques images aperçues de ce petit monde. Chaque zone a son thème : ici le coin du riz/pois/haricots, ici le coin des couturières, là le coin de la viande, puis le coin des nattes, le coin des outils agricoles, puis les tissus, ici le coin des objets en vannerie, chapeaux, paniers, là le matériel de réparation des vélos, des motos… dans tout ce monde on trouve des vendeurs de petits pains qui déambules, des gargotes qui préparent des beignets, de la soupe…
Comme partout ici, tout se négocie, le prix annoncé au départ est un prix de vazaha qu’il est bon de faire diminuer…

Quelle joie/fierté de sortir de cet endroit avec l’attrape souris tant recherché ! De se faufiler dans les allées, de se repérer, de pouvoir conduire la famille « genre je suis experte, n’ayez pas peur, suivez moi ! »


Fête de l'épiphanie pour les enfants des salariés de la ferme école



Les années précédentes avec les anciens jeunes coopérants de la ferme école, il y avait eu des après-midi récréatives pour les enfants du personnel. 

Cette année, avec Stella, la comptable de la ferme, nous avons organisé une petite après midi de jeux + gouter de l’épiphanie. L’organisation avait été assez pénible car le personnel n’avait pas l’air si motivé que cela de rester à la ferme le samedi aprem, il fallait organiser un trajet pour les enfants qui n’habitent pas autour de la ferme… bref, je partais avec les pieds de plomb, me disant que ce serait la dernière fois, que c’est mauvais de prendre en main des activités pour le personnel, que c’est au personnel de la ferme de s’organiser lui-même… 

Finalement au moins 50 enfants étaient présents et très contents d’avoir une petite activité qui change le samedi aprem. Stella a géré en tant qu’ancienne cheftaine scoute des danses en cercle, des jeux de ronde… ce qui était beau, c’était de voir des jeunes ados donner la main aux petits et participer à fond à toutes les petites danses (genre « dansons la capucine »).
J’ai lancé, comme à l’habitude un « facteur n’est pas passé »… compliqué car Bastien voulait toujours faire le facteur et me mettre les lettres dans le dos, alors que les 49 autres enfants attendaient patiemment de recevoir le courrier !

Nous avions aussi apporté des livres pour enfant en français et en malgache disposé sur une natte. Cela m’a fait très plaisir de voir quelques jeunes passer l’aprem à lire, ou des mamans feuilleter les livres. Il est vrai que dans les familles la plupart du temps, les seuls livres présents à la maison sont une bible et le carnet de chant de la paroisse.

Dans les brioches nous avons caché des fèves, les enfants étaient tout excité de devenir le roi et de porter la couronne ! (cette tradition n’existe pas ici à Mada)

Finalement, cette journée qui avait plutôt mal commencé s’est très bien terminée. J’étais heureuse d’avoir pu rencontrer les femmes des ouvriers ainsi que leurs enfants. Maintenant dans les discussions dans la bâchée, je peux plus facilement leur demander des nouvelles de leur famille mettant un visage sur leur entourage.