la petite famille

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dimanche 15 novembre 2015

Visite de la ville en karenjy


Chers lecteurs,

Il est temps de vous dévoiler un peu notre ville, notre quartier, ce qui fait notre quotidien.

Fianarantsoa est une ville de 200 000 habitants, deuxième ville la plus peuplée de Madagascar. Elle est aussi très étendue avec ses 113 km², la ville dépasse la superficie de Paris (105 km²). Mais globalement le centre ville est dense, et les campagnes peu.

Nous habitons dans le quartier "Mahamanina" = lieu dont on a la nostalgie (= on est triste quand on s'en éloigne). Quartier situé sur une colline, entouré de congrégations religieuses. Mais aussi d'un quartier pauvre, sans eau courante, avec des maison de torchis et de chaume.

la vierge qui veille sur la ville


Le quartier de la cathédrale

notre quartier de l'autre coté, les rizières !

Pour aller conduire Bastien à l'école voici la route que nous empruntons tous les jours avec ses échopes, ses buxis (=bus), ses varembas (= chariots à roulettes poussés par des hommes)....


Toujours beaucoup de monde !

une petite échope où l'on trouve de tout ! Salto = tuc !! Les enfants adorent

Des chaussures d'occas

une échope "mora be" = pas cher !

Notre boucher, des baguettes....

Ici du riz à vendre

Il est frais mon poisson !!

Un carrefour important de la ville


Magasin moto

Et parfois on croise des zébus !! Fermons les vitres pour éviter les coups de corne


Petite réflexion :

C'est vrai que quand nous sommes arrivés, un des premier choc pour nous fut de voir toutes ses personnes qui portent sur leur tête des énormes paniers de légume, des briques ou poussent ses varembas remplies de choses diverses : sac de riz, de charbons, de savon, de sucre, des matelas, des animaux...
La ville étant très vallonnée, le transport des marchandises sur ces charrettes est d'autant plus difficile dans les côtes. Les "pousseurs" peuvent être jusqu'à 4 ou 5 à pousser avec leurs têtes ces chariots.

Après discussion, nous comprenons, que c'est un métier, être pousseur de varambas.

Quand on est pauvre, on a toujours sa force à « vendre » ;

Parfois dans les descentes, les pousseurs deviennent des as de la conduite pour se frayer un chemin parmis les voitures.


des sacs de ciment

ici des sacs de riz
Ici des sacs de charbon de bois

Une fois la livraison effectuée, le retour à vide ou presque

 Voila un petit aperçu. Nous vivons bien dans une ville pauvre, nous sommes vraiment privilégiés avec notre très grande maison, l'eau courante et l'électricité, une voiture....
Ce décalage n'est pas simple...


Niouses des enfants : il fait très chaud en ce moment, ils sont ravis de manger des glaces maison à l'eau !!





Nous sommes en communion de prière avec vous tous et particulièrement avec toutes les familles endeuillées suite aux attentas de ce vendredi

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